Vie Mothaise.
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Pierre Corneille-Saint-Marc
Docteur en médecine
Ecrivain
Deux
textes emprunté sur sa vie:
N°1: Site du restaurant Le Corneille.
N°2: Floralies littéraires (Janvier 1949)
Né en 1862 à Coulonges sur l'Autize.
Mort le 30 janvier 1945 à La Mothe St-Héray
N°1: Site du restaurant Le Corneille.
N°2: Floralies littéraires (Janvier 1949)
Né en 1862 à Coulonges sur l'Autize.
Mort le 30 janvier 1945 à La Mothe St-Héray
Pierre Corneille, descendant du grand tragique du XVIIe. Il vécut à Lusignan et fit à Bordeaux des études de médecine. En août 1890, il épousa Isabelle Prouhet, fille d'un médecin mothais. En fait, il n'exercera que très peu la médecine car c'est l'écriture et le théâtre, qui vont l'occuper toute sa vie.
Le couple vivra d'abord à Paris où Pierre Corneille tentera sans succès de monter une maison d'édition et finalement, convaincu par sa femme, il reviendra s'installer à La Mothe.
En 1897 il fonda le Théâtre Populaire Poitevin avec l'aide de Eugène Giraudias maire de La Mothe.
En 1899, il fonda une revue, "Le Mercure Poitevin".
Il participa à la sauvegarde de l'Orangerie et abrita des persécutés pendant la guerre.
Au cours de sa vie il a écrit une vingtaine de pièces.
N°2: Texte tiré du Floralies Littéraires (Janvier 1949).
Né à Coulonge-sur- l'Autize, le
15 juillet 1862. Installé en 1889 comme médecin à La Mothe, où il est
décédé le 30 janvier 1945.
Descendant de la famille du grand Corneille, il est de bonne souche et, du point de vue littéraire -- ..... -- il s'élève bien au-dessus des autres écrivains locaux.
.... Fondateur du Théâtre populaire poitevin (une des cinq premières scènes de ce genre existant en France: Bussang, Gérardmer, La Mothe-Saint-Héray, Orange et Ploujean), il en a été pendant 40 ans le principal animateur, secondé activement et utilement dans cette belle entreprise par la municipalité et par diverses personnalités mothaises, dont nous avons cité les plus notoires (le Maire Eugène Giraudias, les compositeurs de musique Louis Giraudias et Ch. picard, le peintre décorateur A. Giraudias, etc...)
poète et auteur dramatique, Pierre Corneille a laissé une oeuvre très importante, aussi riche par sa composition que par sa conception.
Voici l'énumération des pièces qu'il a écrites, dans l'ordre chronologique de leur représentation sur la scène du T.P.P.:
Erinna, 3 actes, en vers (1). -- Par la clémence, 3 actes en vers (1). -- Au temps de Charles VII, 3 actes, en vers (1). -- Richelieu, 5 actes, en vers (1). -- Blancs et Bleus, 3 actes en prose. -- Maire de Magdala, 3 actes, en vers (1). -- A chacun sa destinée, 5 actes, en prose (1). -- Les yeux jaunes, 4 actes, en proses. -- Les adversaires, 5 actes, en prose (1). -- Le Procureur, 3 actes, en prose (1 et 2). -- Aïcha, 3 actes, en prose (2). -- Un complot sous la Régence, 4 actes, en prose (1 et 2). -- Une panne a Samarrand, 3 actes, en prose (2). -- Le Masque d'or, 5actes, en prose (2). -- Titania, 3 actes, en vers (1). -- Cendrillon, 4 actes, en prose (1 et 2). -- Il ne faut dire "Fontaine...", 4 actes, en prose. -- La Grande, 4 actes, en prose. -- Reflets, 3 actes, en prose. -- L'Hostellerie de la Reine Hortesse, 4 actes, en prose, qui devrait clore, en 1939, la série des pièces destinées au T.P.P., mais dont la représentation n'eut pas lieu en raison des événements.
P. Corneille a écrit, en outre, plusieurs autres comédies: Le Bon Larron. -- Le Bonheur des autres. -- L'Habit ne fait pas le moine. -- En voiture. -- Le démon de la chair. -- Chiffon, etc...
Un Recueil des Poésies Complètes de P. Corneille a été publié en 1933, par les Librairies Guittet, à La Mothe Saint-Héray, et Lavadoux, à Niort. Nous en extrayons la poésie suivante:
Les Filles du poitou
On dit qu'il est, parmi les provinces de France,
Certains pays plus renommés :
La Bretagne aux cieux embrumé
Et sous son ciel ardent, la divine Provence.
Le vin couleur d'or et de sang
Ruisselle aux côteaux de Bourgogne,
Et les sables de la Gascogne
Mettent au fruit du cep un arôme puissant.
Pour ses bois et ses monts on célèbre l'Auvergne,
La Touraine aux divins séjours,
Les rives de la Loire au majestueux cours
Sous les hauts peupliers et les touffes de vergnes.
Ainsi chaque pays possède une beauté,
Un attrait unique et notoire
Qui fait son renom et sa gloire
Et que ses bardes ont chanté.
Car toujours et partout de l'âme populaire
Monte un hymne religieux ;
Pour célébrer le sol où dorment les aïeux
Chaque province enfante son trouvère.
Pourquoi sa grande voix se tairait-elle ici ?
Faisons cesser une longue injustice :
Afin que du Poitou l'éloge retentisse,
Nous serons poètes aussi.
Si notre ciel n'a pas le soleil éclatant
Oui dore la chaude provence,
Le nôtre nous plaît tout autant
Par sa douceur et sa clémence.
Si nos clos modestes n'ont pas
Le renom des grands vin de France.
Ils sont de nos travaux la saine récompense
Et la gaïté de nos repas.
Des Alpes et des pyrénées
Nous n'avons pas les monts et les pics orgueilleux ,
Mais nous leurs préférons nos plaines fortunées
Et nos côteaux harmonieux ,
Flèches de nos clochers si droites et si belles ,
D'un jet si puissant et si pur ,
Il suffit que , pour nous , vous guidiez dans l'azur
Le retour de nos hirondelles !
Nous n'avons pas de fleuves généreux
Qui portent jusqu'à nous les flottes des deux mondes ,
Mais notre Sèvre en ses replis nombreux
Enserre des terres fécondes .
Enfin , aux filles de chez nous
On voit pour suprême parure ,
Dont tant d'autres pays sont à bon droit jaloux ,
La coiffe si chaste et si pure.
Souvenir des lointains aïeux ,
Clair ornement de notre race ,
Nous l'aimons un peu pour sa grâce
Et beaucoup parsqu'il est vieux .
Filles du vieux Poitou vous resterez fidèles
Aux champs pour la ville trahis
en gardant à nos fronts la coiffe de dentelles ,
Comme au coeur l'amour du pays .
Mais où sont les coiffes d'antan ? Hélas ! La mode est intervenue depuis que cette poésie a été composée et ses puissantes séductions ont fait oublier les conseils du poète.
(1) Musique (choeur, chants et ballets) par L. Giraudias.
(2) Musique (choeur, chants et ballets) par Ch. Picard.
Descendant de la famille du grand Corneille, il est de bonne souche et, du point de vue littéraire -- ..... -- il s'élève bien au-dessus des autres écrivains locaux.
.... Fondateur du Théâtre populaire poitevin (une des cinq premières scènes de ce genre existant en France: Bussang, Gérardmer, La Mothe-Saint-Héray, Orange et Ploujean), il en a été pendant 40 ans le principal animateur, secondé activement et utilement dans cette belle entreprise par la municipalité et par diverses personnalités mothaises, dont nous avons cité les plus notoires (le Maire Eugène Giraudias, les compositeurs de musique Louis Giraudias et Ch. picard, le peintre décorateur A. Giraudias, etc...)
poète et auteur dramatique, Pierre Corneille a laissé une oeuvre très importante, aussi riche par sa composition que par sa conception.
Voici l'énumération des pièces qu'il a écrites, dans l'ordre chronologique de leur représentation sur la scène du T.P.P.:
Erinna, 3 actes, en vers (1). -- Par la clémence, 3 actes en vers (1). -- Au temps de Charles VII, 3 actes, en vers (1). -- Richelieu, 5 actes, en vers (1). -- Blancs et Bleus, 3 actes en prose. -- Maire de Magdala, 3 actes, en vers (1). -- A chacun sa destinée, 5 actes, en prose (1). -- Les yeux jaunes, 4 actes, en proses. -- Les adversaires, 5 actes, en prose (1). -- Le Procureur, 3 actes, en prose (1 et 2). -- Aïcha, 3 actes, en prose (2). -- Un complot sous la Régence, 4 actes, en prose (1 et 2). -- Une panne a Samarrand, 3 actes, en prose (2). -- Le Masque d'or, 5actes, en prose (2). -- Titania, 3 actes, en vers (1). -- Cendrillon, 4 actes, en prose (1 et 2). -- Il ne faut dire "Fontaine...", 4 actes, en prose. -- La Grande, 4 actes, en prose. -- Reflets, 3 actes, en prose. -- L'Hostellerie de la Reine Hortesse, 4 actes, en prose, qui devrait clore, en 1939, la série des pièces destinées au T.P.P., mais dont la représentation n'eut pas lieu en raison des événements.
P. Corneille a écrit, en outre, plusieurs autres comédies: Le Bon Larron. -- Le Bonheur des autres. -- L'Habit ne fait pas le moine. -- En voiture. -- Le démon de la chair. -- Chiffon, etc...
Un Recueil des Poésies Complètes de P. Corneille a été publié en 1933, par les Librairies Guittet, à La Mothe Saint-Héray, et Lavadoux, à Niort. Nous en extrayons la poésie suivante:
Les Filles du poitou
On dit qu'il est, parmi les provinces de France,
Certains pays plus renommés :
La Bretagne aux cieux embrumé
Et sous son ciel ardent, la divine Provence.
Le vin couleur d'or et de sang
Ruisselle aux côteaux de Bourgogne,
Et les sables de la Gascogne
Mettent au fruit du cep un arôme puissant.
Pour ses bois et ses monts on célèbre l'Auvergne,
La Touraine aux divins séjours,
Les rives de la Loire au majestueux cours
Sous les hauts peupliers et les touffes de vergnes.
Ainsi chaque pays possède une beauté,
Un attrait unique et notoire
Qui fait son renom et sa gloire
Et que ses bardes ont chanté.
Car toujours et partout de l'âme populaire
Monte un hymne religieux ;
Pour célébrer le sol où dorment les aïeux
Chaque province enfante son trouvère.
Pourquoi sa grande voix se tairait-elle ici ?
Faisons cesser une longue injustice :
Afin que du Poitou l'éloge retentisse,
Nous serons poètes aussi.
Si notre ciel n'a pas le soleil éclatant
Oui dore la chaude provence,
Le nôtre nous plaît tout autant
Par sa douceur et sa clémence.
Si nos clos modestes n'ont pas
Le renom des grands vin de France.
Ils sont de nos travaux la saine récompense
Et la gaïté de nos repas.
Des Alpes et des pyrénées
Nous n'avons pas les monts et les pics orgueilleux ,
Mais nous leurs préférons nos plaines fortunées
Et nos côteaux harmonieux ,
Flèches de nos clochers si droites et si belles ,
D'un jet si puissant et si pur ,
Il suffit que , pour nous , vous guidiez dans l'azur
Le retour de nos hirondelles !
Nous n'avons pas de fleuves généreux
Qui portent jusqu'à nous les flottes des deux mondes ,
Mais notre Sèvre en ses replis nombreux
Enserre des terres fécondes .
Enfin , aux filles de chez nous
On voit pour suprême parure ,
Dont tant d'autres pays sont à bon droit jaloux ,
La coiffe si chaste et si pure.
Souvenir des lointains aïeux ,
Clair ornement de notre race ,
Nous l'aimons un peu pour sa grâce
Et beaucoup parsqu'il est vieux .
Filles du vieux Poitou vous resterez fidèles
Aux champs pour la ville trahis
en gardant à nos fronts la coiffe de dentelles ,
Comme au coeur l'amour du pays .
Mais où sont les coiffes d'antan ? Hélas ! La mode est intervenue depuis que cette poésie a été composée et ses puissantes séductions ont fait oublier les conseils du poète.
(1) Musique (choeur, chants et ballets) par L. Giraudias.
(2) Musique (choeur, chants et ballets) par Ch. Picard.
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